Le staff de Dragon Ball Super parle de la production et du climax de la série TV

Tandis qu’on atteint le climax de la série TV Dragon Ball Super au Japon (la série est actuellement diffusée sur la chaine Fuji TV), le producteur de la série, Satoru Takami, et un des réalisateurs, Ryōta Nakamura, reviennent sur la production de la série.

Pour la peine, je vous ai traduit l’interview en intégralité en soulignant les informations importantes. Attention, vous allez être servis !


L’interview que vous retrouvez ci-dessous est une retranscription des propos de Ryōta Nakamura (ici, à gauche) et Satoru Takami (à droite).
 
La série TV Dragon Ball Super atteint son climax ce mois-ci et nous allons vous en parler. Pour commencer, quand avez-vous commencé à travailler sur Dragon Ball Super, tous les deux ?

Takami : Je suis arrivé dessus un peu avant l’Arc Trunks « du futur ».
Nakamura : Je suis arrivé dans la production à l’époque de l’Arc du tournoi contre l’Univers 6. Ensuite il y a eu l’Arc Trunks « du futur », puis à partir de l’Arc Survie de l’Univers je suis devenu réalisateur sur la série.
 
Comment était votre rencontre avec « Dragon Ball » ?

Nakamura : Quand j’étais à l’école primaire je regardais l’anime toutes les semaines. Je me souviens avoir été au Tōei Manga Matsuri pour voir le film « Dragon Ball Z : L’incroyable plus fort contre le plus fort », où Coola apparaissait. Comme tous les enfants de mon entourage, j’aimais beaucoup. Aussi, c’est un honneur que d’avoir rejoint la société Tōei Animation.
Takami : J’ai aussi connu Dragon Ball à l’époque de l’école primaire. On débattait pour savoir qui de Gokū ou Kenshirō était le plus fort. À l’époque, jamais je n’aurais imaginé travailler, un jour, dans la production d’anime.

 

Les personnages de l’Arc Survie de l’Univers

Quand a démarré la mise en chantier de l’Arc Survie de l’Univers et dans quelles circonstances ?

Takami : Tout d’abord, il y a eu les ébauches de Toriyama-sensei pour Dragon Ball Super. On ne pouvait pas créer des « histoires originales » de Tōei Animation (fillers) comme à l’époque de Dragon Ball Z, car il fallait qu’à Tōei Animation on réfléchisse à comment bien adapter les ébauches de Toriyama-sensei. Pour l’Arc Survie de l’Univers, naturellement on avait des ébauches de Toriyama-sensei, mais il y avait surtout une note indiquant « 80 personnes se battent dans la confusion » (rires).
Nakamura : C’est vrai, effectivement. À cette époque on a aussi reçu plusieurs Settei (Character Designs) de la part de Toriyama-sensei, pour les personnages. Il y avait également des plans de l’arène du Tournoi du Pouvoir que le Grand Prêtre a construite. Bien que maintenant cette arène soit partiellement détruite (rires).

 
Quels personnages étaient sur les premières ébauches ?
Nakamura : Jiren, Toppo, Dyspo, ou encore le dieu de la destruction, Quitela, étaient dessinés.

 
Toriyama-sensei a dessiné tous les Pride Troopers de l’Univers 11 ?
Nakamura : Il n’y avait pas de settei pour chaque personnage, mais il y avait une note indiquant qu’ils avaient tous des combinaisons rouges et noires, ce genre de choses.
Takami : Sur les premières ébauches de (Toriyama-)sensei, il n’y avait aucune information sur la personnalité de Jiren. Puisque les redoutables adversaires aperçus dans Dragon Ball Super, comme Hit ou Zamasu, étaient des personnages assez cool, on a pensé qu’il valait mieux faire en sorte que Jiren parle davantage et nous avons décidé de faire de lui un justicier. Jiren est au centre d’un groupe de sentai, après tout.

Nakamura : Lorsqu’on en a parlé à Toriyama-sensei, il nous a répondu « Jiren est un personnage qui ne parle pas ». C’est à ce moment là que Toriyama-sensei nous a envoyé les informations concernant Jiren et ses deux parents qui ont été tués, ainsi que son maître. C’est donc ce genre de personnage, assez différent de Hit ou encore Zamasu.
Takami : À partir de là, la nature de Jiren qu’on avait imaginé a été transférée sur le personnage de Toppo.

 
C’était drôle de voir que Toppo, qui n’avait de cesse de répéter « Justice », « Justice », est devenu un dieu de la destruction.
Nakamura : Sur les settei d’Akira Toriyama il était indiqué que Toppo était un candidat au poste de dieu de la destruction. Tout est donc parti de là. Puis, alors qu’on réfléchissait à comment Dyspo serait et quelle personnalité il aurait, on a appris que Bin Shimada (note : seiyū de Broly) a été choisi pour l’incarner. Du coup l’idée d’en faire un personnage qui prenait de haut les autres est venue assez rapidement. Une fois les trois premiers membres décidés, nous avons commencé à réfléchir aux autres.
 

 
Takami : La transformation de Ribrianne en personnage obèse était également sur les ébauches de Toriyama-sensei. À partir de là nous avons ajouté l’idée que c’était au départ une jolie jeune fille qui se transformait en personnage obèse.
Nakamura : Toriyama-sensei a aussi réalisé le Character Design de Caulifla, la Saiyan de l’Univers 6.
Takami : Au départ, il n’y avait pas eu d’ébauche. Tout est parti d’une réunion où l’on a parlé de la popularité de Broly.
Nakamura : Et à partir de là on a imaginé le personnage de Kale.
Takami : C’est un personnage similaire à Broly, mais si on la faisait identique ça n’aurait pas été intéressant. On a alors conçu son Design à Tōei Animation, puis nous l’avons montré à Toriyama-sensei. Il a alors dessiné Caulifla, en retour.
Nakamura : C’est ainsi qu’on a décidé de partir avec le duo Caulifla et Kale.
Takami : Ces deux personnages vont bien ensemble, n’est-ce pas ?
Nakamura : Je pense aussi que c’était une bonne idée que de choisir les seiyūs, Yukana (pour Kale) et Yuka Komatsu (pour Caulifla).

 
Lorsque j’ai entendu que Yukana-san allait participer à Dragon Ball Super, j’ai été surpris. C’était pas du tout l’image que j’avais d’elle.
Nakamura : N’est-ce pas (rires). Je suis très heureux qu’on ait pu avoir Yukana-san et Yuka Komatsu-san, ensemble. L’entrain qu’elles y ont mis était vraiment très bien. Il était important qu’elles soient en harmonie pour la coalescence avec les Potaras. Yukana-san était incroyable. Et Komatsu-san regardait l’écran durant ses répliques, comme si de rien n’était (ndt : sachant qu’elles ont le script en main. Il ne défile pas sur l’écran). Yukana-san disait donc ses répliques en regardant la bouche de Komatsu-san. En regardant comment elles faisaient, je me suis dit que c’était vraiment un bon duo.
 

 

Une Battle Royale décisive sans précédent

Comment l’histoire était-elle détaillée sur les ébauches d’Akira Toriyama-sensei ?
Nakamura : Les péripéties des guerriers de l’Univers 7 étaient écrites du début à la fin. Par exemple, il était écrit contre qui se battait Piccolo et comment il chutait. Ou encore, qui allait gagner à la fin. Le déroulement des combats contre l’Univers 11 était également établi… En fait, tous les principaux évènements étaient écrits.

 
Au sujet de tous les 10 combattants de l’Univers 7 ?!
Nakamura : Oui, naturellement. De Gokū jusqu’à Freeza, tout a été décidé par Toriyama-sensei. Le fait qu’on pensait voir Majin Boo, puis qu’il a été remplacé par Freeza, avec surprise, tout cela était l’idée de Toriyama-sensei. Il a réalisé l’histoire principale et nous avons ajouté des détails afin que ce soit plus consistant.

 
Je pense qu’une Battle Royale avec 80 personnages est une première. Ce n’était pas trop difficile de composer avec seulement des settei des personnages ?
Takami : Effectivement, c’est assez rare que l’on voit autant personnages en même temps. Établir les settei était assez compliqué. Mais heureusement, comme Tōei Animation a déjà dû s’occuper de l’Arc Dressrossa ou encore de l’Arc Marineford, dans One Piece, le staff avait une certaine expérience avec les batailles avec beaucoup de personnages. Nous nous sommes donc préparés.
Nakamura : On savait que ça allait être compliqué dès le départ. À partir de là, on a tout planifié. Par exemple, au départ, c’était la Battle Royale donc il y avait beaucoup de scènes où l’on sentait la confusion. Après cela, on a fait des combats plus individuels à divers endroits.
Takami : Il était nécessaire de se concentrer sur certaines scènes (ndt : et certains combats plutôt que d’autres) car sans ça il n’était pas évident de suivre ce qui se passait. On a donc décidé de partir du principe que l’on suivait des points de vue et je pense qu’on a plutôt bien réussi.

 

Implication en tant que réalisateur de la série

Avez-vous été embêté durant l’Arc Survie de l’Univers ?
Nakamura : Pour être honnête, j’ai longuement réfléchi à comment améliorer la qualité d’image par rapport aux précédents Arcs de Dragon Ball Super. Tout le staff a alors proposé diverses idées pour améliorer la qualité. Après l’Arc Trunks « du futur », la qualité s’est grandement améliorée. Pour l’Arc Survie de l’Univers, nous n’avons pas lésiné sur les efforts et tout le monde a coopéré pour faire une production, ne serait-ce qu’un peu, meilleure. Comme il y a pas mal de scènes de combat dans cet Arc, j’ai même été jusqu’à corriger moi-même quelques storyboards afin que cela puisse être, ne serait-ce qu’un peu, meilleur. J’ai modifié l’action directe de certains combats, ou encore augmenter leurs variétés.

 
J’ai été surpris par la haute qualité du TV Special d’une heure diffusé l’automne dernier.
Nakamura : Comme il a été décidé longuement en avance, nous avons pu planifier plus facilement qui on allait mettre dessus et quel serait le coût total. On a pu clairement se concentrer sur cet épisode.
Takami : Il y a eu beaucoup de bons retours de la part des fans, sur le net. Bien entendu, l’histoire a été faite de manière à ce qu’il y ait des combats impressionnants et un premier power-up. Toriyama-sensei nous a envoyé des notes avec le mot « Migatte no Gokui » et avait aussi établi le design. Le terme « Migatte no Gokui -Kizashi- » (Les signes de l’Ultra Instinct) est aussi sorti pour cet épisode qui se concentrait sur le combat entre Gokū et Jiren.
Nakamura : L’Ultra Instinct (MMI) est venu lorsque nous avons consulté Toriyama-sensei pour avancer dans notre scénario. Il a précisé que Gokū devait avoir un power-up. Toriyama-sensei l’a imaginé ainsi car c’est un power-up totalement différent du Super Saiyan.

 

Vegeta… Avant le climax !

Alors qu’on se dirigeait vers le climax on a assisté à une scène assez impressionnante où Vegeta pense à sa famille.
Nakamura : C’est vrai. Un peu comme lorsqu’il est mort durant l’Arc Majin Boo, mais étonnamment Vegeta est plus penché sur sa famille que Gokū. En ce sens, même dans l’œuvre originale, c’est le personnage qui a le plus évolué depuis ses débuts.
Takami : Avant que Vegeta ne débute le Tournoi du Pouvoir il s’inquiétait aussi de la naissance de son enfant. Il a aussi stoppé son entraînement pendant ce laps de temps et j’ai alors senti qu’il était difficile de percevoir sa tension au début du Tournoi du Pouvoir. J’ai alors pensé à ce qu’il passe directement en mode combat à l’idée de songer à la naissance de son enfant. Mais en avançant dans le scénario, à partir de la second moitié, pour le bien de sa famille et pour sa fierté… la suite s’est naturellement mise en place.
Nakamura : S’il devait tomber de l’arène du Tournoi du Pouvoir c’était avec l’idée que l’Univers et toute sa famille pourrait bien disparaître. Avec cela en tête, Vegeta ne pouvait qu’avoir une extrême motivation. Vegeta ne le dira jamais, mais il ne peut pas laisser sa fille, Bra, qui vient à peine de naître, être effacée. En ce sens, il était peut-être le mieux préparé, je pense.
Takami : Mais il fallait garder à l’esprit que « Dragon Ball » ne devait pas être trop larmoyant. Il était nécessaire de préserver l’Univers que Toriyama-sensei a créé. C’est ainsi que Vegeta a eu un développement qui lui convenait parfaitement.
Nakamura : C’est vrai. Vegeta n’est pas du genre à serrer ses enfants dans ses bras pour les câliner. D’ordinaire il est plus du genre à tourner la tête en expirant, mais quand il le faut il sait aussi se montrer attentionné envers Trunks. C’est un personnage contrasté. C’est pourquoi, comme l’a dit Takami-san, il était nécessaire de ne pas faire quelque chose de trop larmoyant. C’est un personnage qui ne montre pas trop ses émotions et qui, de tout Dragon Ball, est celui qui a le plus de mal à exprimer ses sentiments envers sa famille.
 
Concernant la manière dont Vegeta a été dessiné ; N’a-t-il pas bénéficié de plus de force ?
Nakamura : Vous pensez ? Ce n’était pas notre intention. Évidemment, Vegeta est quelqu’un qui peut épauler Gokū en terme de force de combat. Mais au départ, je voulais plutôt me concentrer sur les guerriers sur qui on avait des aprioris du genre « pourquoi ont-ils été amenés au tournoi ? », comme Kamé Sennin ou Kuririn. Car Toriyama-sensei les a lui-même choisis. Si l’on ne recherchait que de la force de combat, Goten ou Trunks, ou d’autres Saiyans auraient parfaitement fait l’affaire, vous voyez. Cependant, Toriyama-sensei a choisi ces personnages. J’ai ressenti ça comme un message disant « Plutôt que de simplement faire combattre des Super Saiyans, faites des combats où ils peuvent aussi briller ». Je pense que c’était là le but de cette sélection de personnages par Toriyama-sensei.
 
C’était aussi une bonne chose que Freeza donne du Ki à Gokū.
Takami : Ça, pour être franc, ce n’était pas dans les ébauches de Toriyama-sensei.
Nakamura : On a imaginé cela comme un juste retour des choses par rapport à ce qu’il s’est passé sur la planète Namek. Je pense que Freeza est quelqu’un de vraiment sévère. Si Gokū devait être éliminé, cela poserait des problèmes à Freeza. Puisqu’avant le Tournoi du Pouvoir il y a eu cette promesse de faire ressusciter Freeza. En ce sens, même si leur but est différent, Gokū et Freeza veulent tous les deux gagner le Tournoi du Pouvoir. Ainsi, ça ne me paraissait pas illogique que Freeza agisse de la sorte. Même s’il déteste Gokū, il préfère le garder sous le coude car il a encore besoin de lui. C’est ainsi qu’il perçoit les choses. Je pense que Freeza est quelqu’un qui réfléchit d’abord à sa propre ambition et à ce qui est le mieux pour lui.

 
À titre personnel, j’ai beaucoup aimé le combat de l’Amour entre N°18 et Ribrianne.
Nakamura : Ah ! Vraiment ? Je suis content ! C’est moi-même qui ait imaginé le fait que Ribrianne était une combattante idéaliste et honnête. En opposition, il était bon d’avoir la mère de famille, plus réaliste, face à elle. On a donc imaginé un combat qui mettrait en opposition l’idéalisme exacerbé et le côté terre-à-terre.
 
Je vois. C’était vraiment deux personnages opposés. Au début du combat, il y a eu de bons moments où Kuririn appelait sa femme, « N°18-san ! », « N°18-san ! ». Il a vraiment bon cœur.
Nakamura : Je pense que Kuririn est quelqu’un de merveilleux. Parler d’amour semble facile mais ce n’est pas quelque chose que l’on peut faire si facilement.
 

 
Un peu comme Vegeta, N°18 est un personnage qui ne montre pas facilement ses émotions.
Nakamura : Elle ne les montre pas, c’est vrai. Mais dans Dragon Ball la plupart des personnages ne montrent pas trop leurs sentiments, à part quand c’est vraiment nécessaire. Ce sont des personnes qui ne s’étendent pas beaucoup, mais dès qu’il le faut ils sont là pour se protéger ou pour s’entraider. Gokū aussi, d’ordinaire détaché, il aime pourtant beaucoup son meilleur ami, Kuririn, ou encore ses fils, Gohan et Goten. N°18 aussi, même si elle ne le dira pas, en temps normal, elle aime énormément Kuririn. Je pense que Dragon Ball est un peu un amalgame de ce genre de personnages.
 
Je vois. Effectivement. Le cas le plus extrême est très certainement Kamé Sennin.
Nakamura : Kamé Sennin est un personnage généralement dépeint comme drôle ou blagueur, mais c’est en fait un personnage très sérieux. C’est ce qu’on a pu voir en le voyant aller au Tournoi du Pouvoir. Après sa défaite contre Kamé Sennin au Tenka Ichi Budōkai, Gokū a reçu comme leçon qu’il y avait toujours plus fort que soi et c’est comme ça qu’il a pu dépasser ses limites. Après tout, Gokū ne s’est jamais battu pour tuer ses adversaires, mais pour repousser ses limites et pour ne pas perdre. Il veut découvrir un monde qu’il ne connait pas et rencontrer des personnes fortes comme il ne l’avait jamais soupçonné. Je pense que l’Ultra Instinct est aussi le résultat de la rencontre avec Kamé Sennin et de la connexion entre Dragon Ball et Dragon Ball Super.
 
Parmi les 10 combattants de l’Univers 7 il y aussi des rivaux et anciens ennemis de Gokū. Cela m’a fait plaisir.

 

En route vers le climax !

Dans l’épisode 129 l’Ultra Instinct est activé et on se demande ce qui va bien pouvoir se produire dans les 2 derniers épisodes…
Nakamura : Je pense que tout le monde s’en doute, mais au vu des adversaires rencontrés jusqu’ici ça ne peut pas se terminer par un Kamehameha de Gokū qui bat Jiren (rires).
 
D’une certaine manière, Jiren ne semble pas être quelqu’un de mauvais.
Nakamura : Exactement. Il n’est pas mauvais. Jiren est un personnage qui a affronté de nombreuses choses et agit un peu différemment des autres, mais il n’est pas foncièrement mauvais. Du coup, quel que soit celui qui gagne ou perd le combat, comme leurs positions sont différentes, on va certainement remarquer certaines choses lors de la fin du combat. Un peu comme dans le Bushido (la voie du guerrier).
 
Je vois. Comme des personnes qui parlent avec leurs poings, c’est ça ?
Nakamura : Je veux que les enfants ressentent des choses et apprennent des choses à travers ce combat entre Gokū et Jiren. Peut-être, car j’ai l’impression que cela peut être transmis dans la société, pour de vrai. Il y a peu de gens avec la même sensibilité que moi et, bien sûr, peu de gens qui ont les mêmes idées. Dans cette série c’est avec le poing contre l’autre poing que chacun parvient à ressentir les émotions de l’autre. Je pense que c’est ce genre d’histoire que veut raconter Toriyama-sensei à travers l’Arc Survie de l’Univers. Du moins j’en fais ce type d’jinterprétation.
Takami : Après avoir vu le réalisateur, Nakamura, se dévouer corps et âme aux storyboards de cet Arc Survie de l’Univers et après l’avoir hissé jusqu’ici, je ne peux que vous dire de ne pas manquer la suite !

Nakamura : Mais non, je vous en prie… J’ai juste été plus inquiet que jamais, cette fois-ci, mais c’est tout. Personnellement, c’est avec la fin de l’épisode 131 que je suis le plus satisfait. C’est l’histoire de Gokū, mais quelque part je pense aussi que c’est l’histoire de Jiren. En ne faisant pas de Jiren une mauvaise personne, Toriyama-sensei a essayé d’en faire le plus grand rival de Gokū. C’est ce que je pense. Et c’est avec cette interprétation qu’on l’a dessiné. En réfléchissant à ce que vous alliez en penser.

Takami : Je veux que vous assistiez avec attention à cette conclusion emmenée par l’histoire de Toriyama-sensei et par la direction de Nakamura, qui s’est investi corps et âme. Personnellement, je me suis dit « Toriyama-sensei a encore l’intention de préparer de nouvelles histoires ? ».
Nakamura : Même si l’histoire se termine, je suis très content que vous puissiez voir cela sur la chaîne, jusqu’à la fin. Il y aura également une petite annonce !

 

 

Informations complémentaires

Rappelons que la série télé Dragon Ball Super (ドラゴンボール超, Doragonbōru Sūpā) est diffusée au Japon, sur Fuji TV, depuis juillet 2015, que nous en sommes actuellement à l’épisode 129, et que l’Arc en cours est l’Arc Survie de l’Univers. Cet Arc a débuté le 05 février 2017 au Japon, avec l’épisode 077 de la série, et se terminera le 25 mars 2018.

La série TV Dragon Ball Super est également diffusée en France sur la chaîne payante Toonami, accessible depuis le câble, le satellite et l’ADSL. La série a repris avec l’Arc Trunks « du futur », le 02 janvier dernier et s’est arrêtée à nouveau (momentanément) avec l’épisode 067. Et elle est aussi diffusé sur TFX depuis le 10 septembre 2017, toujours en version française.

Source
DB-News (Site officiel)
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Gokuda003

Fan inconditionnel de Dragon Ball. Créateur, Webmaster, Administrateur, Rédacteur en chef de DragonBall Ultimate. J'aime aussi le Japon, sa langue et sa culture, ce qui me permet de vous offrir des traductions directes des news et des informations provenant des ouvrages.

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