Critique du Blu-ray Dragon Ball Z : Battle of Gods

Dragon Ball Z : Battle of Gods vient enfin d’arriver en France. Ce film, qui fut téléchargé en même temps que la sortie du Blu-ray en 2013, arrive enfin par la voie officielle. Une déception de ne pas pouvoir en profiter au cinéma, mais qu’importe le film est tout de même là.
 

Introduction

Le titre du film a été conservé tel quel
Le titre du film a été conservé tel quel

Kazé se colle à l’édition du Blu-ray et c’est un véritable plaisir de revoir le film sous cette qualité.
L’image semble être sensiblement la même que l’édition japonaise. L’attente en valait la peine car il s’agit de la version longue du film. La Tōei Animation ayant crée deux versions du film, la seconde est nettement plus intéressante car les scènes coupées prolongent parfaitement le film avec une certaine cohérence.
Il est fort probable que le film ait été raccourci pour des raisons de longueurs, ou tout simplement pour des raisons mercantiles.

Même Oolong a droit à son petit passage
Même Oolong a droit à son petit passage

Quoi qu’il en soit, cette version longue permet au film de faire « parler » tous les personnages. Et même Oolong dispose d’une scène où il a une chance de sauver le monde (!).
La bonne humeur ambiante du film n’en reste que meilleure, encore que de nombreux fans s’inquiéteront du manque flagrant de combats ainsi que l’enjeu du sort de la planète, mise à rude épreuve par un simple pudding.
 

La version française

Son Gokū, au début du film
Son Gokū, au début du film
La version du Blu-ray nous offre enfin la Version Française, peut être attendu au tournant sur quelques comédiens.
Le résultat est là, et il est très bon ! Patrick Borg a quelques difficultés à se replonger dans le Son Gokū d’il y a 24 ans, mais il est dans le coup, et investi.
Eric Legrand est terriblement jouissif. Parmi tous les anciens comédiens, c’est véritablement celui qui s’est le mieux amélioré, sachant pertinemment que ses fans sont de plus en plus nombreux à travers les conventions de Japanime.

Le chant du « bingo » sonne juste, la fierté du prince est toujours aussi formidable à entendre de sa voix.

Son Goten, joué par Brigitte Lecordier
Son Goten, joué par Brigitte Lecordier
Brigitte Lecordier n’incarne plus Videl désormais, la société de doublage évince quelque peu les voix doublons (à l’exception de Freeza et Piccolo dans Dragon Ball Z Kai ; à savoir Philippe Ariotti), et comme le timbre était beaucoup trop ressemblant à celui de N°18, la comédienne qui incarne maintenant Chichi (Jennifer Fauveau) à reprit le personnage, et ce, depuis la série Kai pour incarner la fille de Satan.

Pour revenir à Brigitte Lecordier (qui incarne Son Goten et N°18, ici), elle a toujours autant la pêche, c’est assez impressionnant de constater que son timbre n’a pas pris une ride.

Buu est toujours doublé par Patrick Borg
Buu est toujours doublé par Patrick Borg

Frédéric Bouraly qui commence a être très connu grâce la série « Scène de ménage », diffusée sur M6, revient pour son rôle de Mister Satan (« Monsieur Satan » dans la VF).
Rien à redire, c’est probablement (et de loin) le rôle dans lequel il excelle le plus sur l’ensemble de ses doublages dans Dragon Ball.

Mark Lesser incarne Son Gohan, que dire si ce n’est que c’est toujours aussi savoureux.

Beerus, incarné par Bruno Magne
Beerus, incarné par Bruno Magne

Un petit bémol, cependant, pour Patrick Borg qui ne parvient plus à interpréter Majin Buu correctement, sa nouvelle interprétation tranche radicalement avec ce qu’il faisait il y a 19 ans.

L’excellente surprise réside en la personne de Bruno Méyère, ainsi qu’en celle de Bruno Magne qui incarnent Whis et Beerus, respectivement.
Les deux comédiens sont très bons ! On sent une véritable complicité à l’image du duo improbable de ces deux personnages.

Bruno Méyère semble s’être focalisé sur la version originale car son timbre semble être proche des performances de Masakazu Morita. Il en va de même pour le dieu de la destruction.
Malheureusement les bonus de la version japonaise ne sont pas présents. Dixit donc l’interview de Masako Nozawa et du réalisateur, Mashiro Hosoda.

Eric Legrand incarnant Yamcha
Eric Legrand incarnant Yamcha

En revanche nous héritons d’un reportage sur les comédiens français ; Le résultat est intéressant. C’est une nouvelle façon de connaitre le recul des comédiens.
On sent que Brigitte Lecordier et Eric Legrand sont particulièrement sensibles à la réception des fans via le net, et les conventions telle que la Japan Expo.
Mark Lesser fait écho de la différence de ton qu’il prend lorsqu’il incarne le Trunks du futur, et le nouveau comédien, Benjamin Pascal, qui incarne désormais Pilaf nous révèle avoir tenté d’imiter la voix du regretté de Pierre Trabaud.
 

Conclusion

L'esprit de Dragon Ball perdure
L’esprit de Dragon Ball perdure

Une édition ma foi très honnête, sans parler du plaisir à redécouvrir le film.
Bien sûr, pour l’apprécier à sa juste valeur, il faut oublier tout ce qui s’est fait dans les années 90. N’espérez pas des enjeux surhumains comme dans le premier film avec Broly (très souvent cité en exemple).
Ici c’est l’amusement avant tout, un peu comme ce que nous pouvions voir dans les autres mangas d’Akira Toriyama, et ça s’en ressent sur l’orientation du film.
Bien sûr, si vous aimez rigoler avec les personnages de Dragon Ball, si vous avez déjà lu plusieurs fois les tomes de Dr Slump, ce film est fait pour vous.
Mais si pour vous, Dragon Ball Z n’est associé qu’à des actions épiques doublés de morts dramatiques ; Alors non, ce film ne sera pas fait pour vous.
 

Note

Ils sont malin chez Kazé, le menu Blu-ray affiche a répétition le petit combat de Son Gokū en Super Saiyan 3 face à Beerus. Ils sont malins, car ils savent que ce menu va orner quelques grandes surfaces !
– Sharnalk –
 

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