Dragon Ball Z : Hyper Dimension

Dragon Ball Z : Hyper Dimension (ドラゴンボールZ ハイパー ディメンション, Doragon Bōru Zetto Haipā Dimenshon), est un jeu vidéo développé par TOSE Software Co. et édité par Bandai. Il s’agit d’un jeu de combat qui est sorti le 29 mars 1996 au Japon et le 1er janvier 1996 en Europe, sur la console Super Famicom (Super NES) de Nintendo.

 

Vue d’ensemble

Hyper Dimension tranche radicalement avec la série des Super Butōden puisqu’il n’en reprend que très peu d’éléments. En effet l’écran n’est cette fois-ci plus splitté, les graphismes ont considérablement évolués pour donner un rendu totalement inédit.

Techniquement, le jeu permet de très nombreux combos, et des combinaisons sont cachées (Meteor Smash) pour rallonger considérablement la durée de vie du jeu. Le jeu se rapproche des productions américaines telle que Killer Instinct réputé pour ses combos.

Le jeu reprend les personnages de la fin du manga en reprenant toutefois Cell et Freeza.

Le jeu innove en proposant de changer de stade lorsqu’un des personnages exécute un coup prévu à cet effet, il y a donc des sous-niveaux.

La jauge de vie des personnages est mesurée par un système numérique qui va de 1 à 999, et peut être chargée n’importe quand durant le combat. Lorsque la vie descend sous 80, le personnage est alors en mesure d’exécuter des « mouvements désespérés », qui lui procurent un niveau de puissance accrue.

Le jeu permet un mode Versus, un mode tournoi et un mode entraînement. Le mode Versus permet au joueur d’affronter l’ordinateur ou un ami. Le mode tournoi permet de se confronter à d’autres adversaires parmi un panel de 8 concurrents, voire de combattre uniquement l’ordinateur, tout comme dans les Super Butōden. Le mode entraînement permet de se familiariser avec les touches et de s’entraîner sans que cela ait une incidence sur la jauge de vie. Ce mode est très utile pour s’entraîner à faire des combos ou apprendre toutes les touches et manips possibles au sein du jeu.

 

Histoire

Hyper Dimension dispose d’un scénario dont le déroulement est sensiblement similaire à celui de la série TV Dragon Ball Z. Celui-ci démarre avec l’Arc Freeza et se termine avec l’Arc Majin Buu.

La seule véritable différence vient du fait que l’on peut quand même perdre certains combats avec des personnages sélectionnés sans que ça ait une véritable influence sur le scénario. Si des personnages comme Son Gokū ou Son Gohan viennent à mourir, des crédits peuvent être utilisés, comme des Senzus, pour continuer de jouer. De plus, le mode Histoire de Dragon Ball Z : Hyper Dimension n’est pas comme celui des autres jeux de combats de la même époque, comme Street Fighter, Tekken, ou Mortal Kombat, où le scénario se concentre surtout sur le personnage que vous avez sélectionné. Ici, l’histoire se concentre d’abord sur un personnage, puis ensuite sur un autre.

Le mode Histoire comporte aussi des différences avec le véritable scénario de l’œuvre originale ; c’est dû, en partie, à l’absence de certains personnages au sein du jeu. Par exemple, Piccolo combat Freeza sous sa forme finale et Son Gokū est celui qui bat Cell forme parfaite, sous sa forme de Super Saiyan 2.

 

Personnages

Personnages jouables

 

Anecdotes

  • C’est le tout premier jeu vidéo de la licence Dragon Ball à proposer Majin Buu (pur) en tant que personnage jouable.
  • Cell est le seul personnage du jeu à posséder deux attaques désespérées.
  • Si le joueur 1 bloque une attaque désespérée ou survit à celle-ci lorsqu’elle est envoyée par un Gotenks contrôlé par l’ordinateur, il passe alors sous le contrôle de la deuxième manette.
  • Le jeu a été très bien accueilli par la presse à l’époque. Le magazine Player One le trouvant même largement supérieur aux jeux 32 bits notamment Dragon Ball Z Legend qui venait de sortir en France sur Sega Saturn.
  • Chez les fans, le jeu bien que moins culte dans le conscient des joueurs que Dragon Ball Z : Super Butōden 2 ,remporte un certain succès.
  • Le jeu est aujourd’hui très recherché dans sa version française auprès des collectionneurs.

 

Vidéo

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Guillaume

Fan de la première heure qui a découvert la licence au Club Dorothée et qui n'a jamais lâché depuis ce jour, également grand amateur des jeux vidéo tiré de la licence.