Potara

La Potara (ポタラ)[1] est un objet qui apparaît dans le manga Dragon Ball d’Akira Toriyama et ses adaptations animées : Dragon Ball Z, Dragon Ball Kai et Dragon Ball Super.
Boucles d’oreilles détenues depuis des générations par Kaiōshin et son assistant. Elles semblent tout à fait ordinaires mais elles permettent en réalité d’accroître la puissance des combattants.[2] Le vieux Kaiōshin offrit les siennes à Son Gokū pour qu’il puisse renverser Majin Boo.[1]
 

Vue d’ensemble

Les potaras du vieux Kaiōshin
Les potaras du vieux Kaiōshin
Pour que la coalescence de deux combattants se réalise, l’un doit porter une Potara à l’oreille gauche, et l’autre à l’oreille droite. Le combattant issu de cette fusion porte ainsi la paire de Potaras à ses oreilles.
Cette coalescence dépasse en puissance celle inventée par les Métamols, mais en contrepartie elle est irréversible une fois effectuée, pour les Kaiōshins. Il faut donc manipuler ces Potaras avec une grande précaution.
Dans l’œuvre originale, l’unique moyen naturel qu’ont deux combattants fusionnés de retrouver leur corps initial est de se faire absorber par Majin Boo, puis d’être en contact direct avec l’air ambiant stagnant à l’intérieur de son corps. Dragon Ball Super contredit cependant cette explication, à travers les paroles du vieux Kaiōshin de l’Univers 10, Gowasu, qui explique à Gokū que la coalescence avec les Potaras ne dure qu’une heure pour ceux qui ne sont pas des Kaiōshins.[4]
Dans le cas d’une coalescence au moyen des Potaras, non seulement les corps des deux combattants fusionnent, mais leur vêtements également, ce qui n’est pas le cas pour la fusion Métamole qui, elle, conserve la tenue traditionnelle une fois effectuée. Enfin, Kaiōshin de l’Est et son assistant Kibito fusionnèrent avec leurs Potaras sans même en connaître les conséquences.[1]
Gowasu donnant une potara à Zamasu
Gowasu donnant une potara à Zamasu
Dans la série animée Dragon Ball Super, Gowasu nous apprend que les Potaras reflètent aussi le rang du dieu qui les porte. Ainsi, Zamasu qui n’était qu’un apprenti, ne pouvait être en mesure d’utiliser l’anneau du Temps comme il n’était pas un véritable Kaiōshin. Gowasu lui prêta alors une de ses potaras pour qu’il puisse l’accompagner dans son voyage temporel.[5]
C’est aussi l’occasion de constater que si la deuxième potara n’est pas accrochée à l’oreille opposée par un autre individu, la coalescence ne s’opère pas. Il faut obligatoirement que l’une des potaras soit placée à l’oreille gauche et l’autre à l’oreille droite.[5]

 

Histoire

Le vieux Kaiōshin présente les Potaras
Le vieux Kaiōshin présente les Potaras
Les Potaras sont des boucles d’oreilles détenues depuis des générations par les Kaiōshins. À première vue, elles ressemblent à de simples boucles d’oreilles, mais elles sont en réalités tout à fait extraordinaires.[2]
Elles permettent à deux combattants qui les portent de pouvoir fusionner sans avoir besoin d’exécuter une quelconque technique de fusion.
La première fois que les Potaras apparaissent, c’est aux oreilles de Kaiōshin et Kibito, lorsque ceux-ci se dévoilent lors du 25ème Tenka Ichi Budōkai, où ils sont venus suivre les agissements de Spopovitch et Yamū, deux subalternes de Babidi.
Par la suite, Gohan portera, lui aussi, des Potaras, sans même avoir conscience qu’il s’agit là d’un objet magique. C’est Kibito qui donnera un uniforme Kaiōshin à Son Gohan, en guise de nouvelle tenue pour remplacer ses vêtements déchirés.
Il faudra attendre que le vieux Kaiōshin soit libéré de la Z-Sword et que Gokū envisage de retourner sur Terre pour aider son fils et fusionner avec lui, pour que le secret des Potaras soit révélé.
Gokū demande à Vegeta pour fusionner
Gokū demande à Vegeta pour fusionner
En entendant Gokū parler de la fusion, le vieux Kaiōshin s’est alors souvenu qu’il existait un moyen bien meilleur que la fusion Métamol pour venir à bout de Majin Boo (mauvais). Il s’agit de la coalescence à l’aide des potaras.
En effet, Majin Boo ne laisserait jamais le temps à Gokū et à Gohan de fusionner, c’est pourquoi ce moyen reste le plus sûr et le plus efficace.
Le vieux Kaiōshin ajoute que cette coalescence est supérieure à la fusion car il s’agit là d’un précieux et très ancien trésor des Kaiōshins. Son seul point faible et qu’il est impossible de revenir en arrière une fois la coalescence effectuée. Les effets de celle-ci sont permanents et les deux guerriers ne peuvent plus retrouver leurs formes initiales.
C’est du moins ce que l’on pensait, jusqu’à ce que Vegetto, la coalescence de Son Gokū et Vegeta, se fasse délibérément absorber par Majin Boo. Une fois dans son corps, les effets de la coalescence cessèrent et les deux Saiyans purent retrouver leurs formes originelles.
 Vegetto, le guerrier Saiyan né de la coalescence de Gokū et Vegeta
Vegetto, le guerrier Saiyan né de la coalescence de Gokū et Vegeta
Entre temps, Gokū était arrivé sur les lieux du combat de son fils contre Boo, mais il ne put s’unir avec Gohan qui se fit absorber par le démon. Résigné, Gokū envisagea même de fusionner avec Dendé ou Satan… Mais finalement, le retour de Vegeta arriva à point nommé pour permettre la coalescence des deux grands rivaux, qui formèrent Vegetto.
Au bout du compte, Kibitoshin trouva un moyen d’annuler les effets de la coalescence d’une manière non conventionnelle : il utilisa un souhait auprès de Porunga, le dragon sacré de la planète Namek, et put de nouveau redevenir deux êtres distincts : Kaiōshin de l’Est et Kibito. Cette anecdote n’est visible que dans le manga Dragon Ball Super, car dans l’anime on ne voit pas Kibitoshin utiliser les Dragon Balls. Kaiōshin et Kibito réapparaissent déjà séparés lors du tournoi entre l’Univers 6 et l’Univers 7.
Durant l’Arc Trunks « du futur » de la série animée Dragon Ball Super, Gokū Black (alias Zamasu) et Zamasu du futur utilisent les Potaras pour fusionner et former Zamasu fusionné, un dieu ultime. Il s’agit là de l’ennemi final de l’Arc, mais également d’un des plus puissants personnages apparu dans la série.
Pour tenter de s’opposer à Zamasu fusionné, Gokū demande à Vegeta de fusionner avec lui une nouvelle fois pour former Vegetto. C’est à cette occasion que l’on apprend la véritable raison pour laquelle la coalescence avait cessée à l’époque de Majin Boo, puisque Gowasu explique que la coalescence ne dure finalement qu’une heure pour deux personnes qui ne sont pas Kaiōshins. Au bout d’un combat acharné contre Zamasu fusionné, la coalescence cessera de nouveau et Gokū et Vegeta retrouveront leurs apparences normales… Non sans la frayeur d’avoir vu cette coalescence s’arrêter prématurément.[4]

 

Apparitions dans les jeux vidéo

Gotan dans Dragon Ball Z Budokai 2
Gotan dans Dragon Ball Z Budokai 2
Dans les jeux vidéo Dragon Ball Z 2 (Budokai 2) et Dragon Ball Z 3 (Budokai 3), Kaiōshin peut utiliser ses Potaras pour s’unir avec Kibito et former Kibitoshin.
Gokū et Vegeta peuvent aussi fusionner pour former Vegetto. De plus, dans Budokai 2 Gokū peut aussi avoir recours à la coalescence avec Mr. Satan en utilisant les Potaras. Le combattant issu de cette coalescence se nomme Gotan et est basé sur l’idée que s’était faite Gokū de l’hypothétique coalescence qu’il aurait formé avec Satan s’il lui avait donner une Potara.
Les Potaras apparaissent aussi dans le jeu Dragon Ball Heroes lorsque Gokū et Vegeta ont besoin de fusionner. Le jeu vidéo Dragon Ball Z : Sparking! Neo (Budokai Tenkaichi 2) prend le parti d’utiliser des Z-Items pour upgrader les personnages et ces Items se trouvent justement être des Potaras. Il existe toute une variété de Potaras différentes, donnant lieue à des capacités diverses et variées, allant de la simple augmentation des stats, jusqu’à l’ajout de puissantes capacités.
Kibitoshin dans Sparking! Meteor
Kibitoshin dans Sparking! Meteor
Le jeu Dragon Ball Z : Sparking! Meteor (Budokai Tenkaichi 3) sorti ensuite, reprend le même système de Z-Items avec les Potaras, mais y ajoute les Z-Items Potaras rouges, qui peuvent considérablement augmenter la puissance des personnages.
Celles-ci ont la même utilité que les autres Items Potaras, si ce n’est qu’elles sont compactées pour une seule utilité, comme par exemple le fait d’infliger un maximum de dégâts à l’adversaire, ou bien le fait de recouvrer de la santé plus rapidement, de surpasser ses limites, ou bien encore de n’utiliser que la moitié de l’énergie requise pour la consommation du Ki. Les personnages équipés avec des Potaras rouges, comme Z-Items, sont aussi appelés « God Characters ». Ces Potaras rouges peuvent seulement être débloquées par le joueur qui entre un password dans le mode duel pour accéder à ces personnages ou bien par l’intermédiaire d’un cheat. Ainsi, les personnages contrôlés pourront avoir ces Potaras rouges durant certains combats du modne Histoire et du mode Dragon Sim.
Vegeta avec une Potara, dans Raging Blast 2
Vegeta avec une Potara, dans Raging Blast 2
Dans la série des Raging Blasts, les Potaras ont la même utilité que dans les jeux Sparking! (Budokai Tenkaichi) sortis quelques années auparavant.
Dans le jeu vidéo Dragon Ball Z : Shin Budokai, l’ending avec la coalescence via les Potaras nous permet de retrouver Gokū et Vegeta en train de fusionner en Vegetto pour combattre Janemba et Majin Boo, grâce à un souhait de Kibitoshin, qui a fait restaurer les Potaras par le pouvoir de Shenron. Cela se passe avant l’entrée dans la Salle de l’Esprit et du Temps.
Notons également que les Potaras apparaissent aussi dans le jeu vidéo Jump Super Stars, sorti en 2005, et qui combine les Univers de plusieurs Shōnen de renoms.
Dans le jeu vidéo Dragon Ball : Xenoverse, la Kaiōshin du Temps porte des Potaras, comme la plupart des Kaiōshins. Aussi, en dépit de la présence de Vegetto au sein du jeu, Gokū et Vegeta ne s’unissent pour le former que dans une quête parallèle, mais pas directement au sein du mode histoire, où Vegetto n’apparaît absolument pas (contrairement aux fusions que sont Gotenks et Gogeta). En outre, bien que la tenue de Vegetto soit accessible comme costume pour votre patrouilleur du Temps, les Potaras ne sont pas fournies avec le costume.

 

Personnages créés avec les Potaras

 

Anecdotes

    Les boucles d'oreilles de Zarbon
    Les boucles d’oreilles de Zarbon
  • Plusieurs personnages portent des boucles d’oreilles dans l’Univers de Dragon Ball, mais il arrive que certains de ces personnages portent des modèles qui ressemblent aux Potaras. C’est le cas de Zarbon, de Knock, le participant du 28ème Tenka Ichi Budōkai, de Don Kiā dans Dragon Ball GT, ou encore de Towa la sœur de Dābura, qui apparaît dans les jeux vidéo Dragon Ball Online, Dragon Ball : Xenoverse et Dragon Ball Heroes, entre autres.
  • Dans le manga, les couleurs des Potaras ne sont jamais mentionnées mais elles apparaissent toutes dorées dans la Color Edition et les tomes de l’édition Full Color. En revanche, dans l’anime les couleurs varient et celles-ci peuvent être dorées, vertes, bleues ou encore oranges.
  • Il aura fallut attendre la série animée Dragon Ball Super pour avoir une explication contradictoire sur l’annulation de la coalescence entre Son Gokū et Vegeta dans le corps de Majin Boo. Alors qu’à l’époque le vieux Kaiōshin expliquait que la coalescence avait cessée probablement à cause de l’air malsaint qui règnait dans le corps de Majin Boo (l’apparentant à une autre dimension), dans Dragon Ball Super Gowasu nous apprend que la fusion ne dure qu’une heure pour ceux qui ne sont pas des Kaiōshins.[4]
    • Pourtant, le vieux Kaiōshin est issu de la coalescence d’un Kaiōshin et d’une vieille sorcière (donc pas une Kaiōshin), et Kibitoshin fut le résultat de la coalescence entre le Kaiōshin de l’Est et Kibito, qui n’est pas Kaiōshin non plus. Leurs fusions étaient, cependant, éternelles. Sûrement que la présence d’un seul Kaiōshin suffit. Le Kaiōshin de l’Est et Kibito ne retrouvèrent leurs apparences originelles que grâce à l’utilisation des Dragon Balls de la planète Namek.

 

Références

Tags
Voir davantage

Gokuda003

Fan inconditionnel de Dragon Ball. Créateur, Webmaster, Administrateur, Rédacteur en chef de DragonBall Ultimate. J'aime aussi le Japon, sa langue et sa culture, ce qui me permet de vous offrir des traductions directes des news et des informations provenant des ouvrages.

Voir aussi

Close